Nos ennemis
Le concept d'ennemi n'appartient pas vraiment au vocabulaire de la permaculture... Pourtant il faut bien nommer un chat un chat, et le jardinier même permaculteur n'a guère de sympathie pour la limace ou le mildiou. Certes, vu d'en haut, tout remplit une fonction, même les gastéropodes et les champignons. Mais même si nous sommes (un peu) partageurs, notre but est de récolter des légumes! Consacrons donc une page à nos chers ennemis, dont la diversité et la capacité de nuisance n'est pas sans intérêt...
L'ennemi personnel de Jean-Pierre, c'est le liseron. Cette mauvaise herbe que nous avons bien du mal à qualifier d' "adventice" (son seul mérite, parfois, c'est de fournir un court végétal quand nos planches sont à nu, ce qui est rare...), est quasiment indélogeable. Ses racines s'enfouissent en profondeur et tracent des réseaux inextricables. Seule solution: huile de coude et patience (il paraît qu'au bout de quelques années, elle comprend qu'elle n'est pas la bienvenue...).
Les oiseaux nous laissent à peu près tranquilles, et nous sommes suffisamment conscients de leur rôle dans l'écosystème pour les chasser. Au contraire, nous leur avons même proposé des nichoirs (sans résultat).
Mais lorsqu'ils viennent piller notre production de fraises, nous ne sommes plus d'accord. Ici nous avons simplement mis en place un filet de protection monté sur des arceaux métalliques.
Les punaises s'installent volontiers dans les potagers, sur les choux, les poivrons, les tomates (ci-contre, des bébés punaise). Elles piquent les feuilles ou les fruits et finissent par les détériorer.
Nous les éliminons à la main dès qu'elles pullulent en trop grand nombre et abîment nos cultures.
