Les cultures verticales
Pour rentabiliser au maximum notre espace, notre jardin est largement suspendu: grillages, tipis, pergolas, ficelles en tous sens, tout ce qui grimpe et bienvenu, et permet de libérer de la place au sol. Nous suivons ici deux grands principes de la permaculture: associer les plantes en les étageant, et intensifier la culture.


Les faitières et arceaux des serres, auxquels nous attachons du fil de fer, nous servent volontiers de plafond artificiel depuis lequel des ficelles viennent accrocher le pied des plants (attention de faire un gentil noeud bien large), qui grimperont progressivement sur ce support, avec ou sans aide.
Nous attachons ainsi nos tomates, nos concombres et cornichons, nos melons, voire nos courges, et nos patates douces. Même les aubergines et poivrons sont souvent aidés par ce genre de tuteurage pour ne pas flancher.
Les haricots grimpants (dont l'empereur d'Espagne, le haricot magique!) sont plantés au pied de tipis de bambous, généreusement offerts par le CFA voisin

Les bambous ne sont cependant pas le support idéal, car trop glissant: certains haricots ont du mal à s'y attacher, et ont besoin d'être aidés par un peu de cordage.

Mais les tiges finissent par trouver leur chemin, et s'épanouissent dans un feuillage fourni, où il n'y a plus qu'à dénicher les fruits !


Quoi de plus normal pour les actinidias de pousser en s'enroulant autour de nos supports, avant de former une ombrelle touffue de lianes garnies de kiwis?