Les arbres fruitiers
Dès les commencements nous avons planifié l'emplacement des arbres. Le jardin n'étant pas si vaste, nous nous sommes concentrés sur des fruitiers, d'autant qu'en bordure d'autres arbres constituaient déjà une haie: sureau, noyers, cerisiers.
Il faut bien sûr anticiper la taille du ramage de nos futurs arbres: nous nous sommes concentrés sur les demi-tige, achetés chez un pépiniériste bio.
Nous avons sans doute été un peu victimes de notre enthousiasme: la plupart des arbres ont été plantés dès l'année 0, dans une terre qui n'était pas encore prête. Préparer les emplacements avec un paillage bien enrichi aurait peut-être permis de rattraper un an de décalage, voire plus.

Quoi qu'il en soit, les arbres sont essentiels dans un système permacole, comme ils le sont dans la nature: leurs racines attirent les mychorizes (disons les réseaux de champignons souterrains, sous forme de filament) qui en puisent le sucre (issu de la photosynthèse), sucre qui sera échangé avec les racines des plantes alentours contre les éléments minéraux puisés par le champignon.
Encore une de ces symbioses sur lesquelles s'appuie la permaculture.


Il faut aussi penser à des arbres un peu plus exotiques, mais succulents: nous plantons un rang de kiwis en bordure de jardin (ils risquent de finir par prendre beaucoup de place!), et un rang de kiwaïs dans notre allée centrale.
Des étais en bois ont été construits par Loïc, qui supporteront plus tard de véritables pergolas végétales: kiwis et kiwaïs sont des lianes qui ont besoin de supports.

Mais ces fruitiers sont sensibles au gel et à la sécheresse, et malgré nos précautions il a fallu en remplacer quelques-uns.
Patience et longueur de temps, donc, nous devons attendre que leurs racines soient suffisamment denses et profondes.






Au rang des maladies, surtout quand les arbres sont jeunes, nous ne sommes pas épargnés.
Des acariens
sur les pommiers...
Le pêcher et sa cloque



