ANNEE 0 (2018)
Voici les principales étapes de la réalisation du jardin..

- démarrage en 2018, à partir d’une prairie d’environ 1900 m2
- constitution en association 1901 en novembre 2018,
avec 13 membres au départ
- en juin:
fauchage de la prairie, déjà bien haute !
- premier été :
étalage de deux grandes bâches de 300 m2
pour "brûler" les herbes restantes



- autour de ces bâches, nous avons tenté notre première permaculture, l'association "des trois soeurs" (vieille technique amérindienne de la milpa): des haricots qui transfèrent de l'azote au sol, des maïs qui leur servent de tuteurs et des courges qui donnent une couverture de fraîcheur à l'ensemble.
Mais la terre n'était pas prête, et il a fait bien chaud... au final, ce sont surtout les courges qui s'en sont bien tiré !
Le design
Vous le lirez partout, avant de vous lancer en permaculture il vous faut un "design". Un mot qui épate un peu, mais qui signifie simplement qu'il faut bien prévoir votre plan, comme dans n'importe quel projet d'aménagement. Disons que la permaculture porte plus particulièrement l'accent sur l'imbrication du jardin dans son environnement: prise en compte du relief, des vents, du climat, de la course du soleil, des matériaux et énergies disponibles sur place, etc. Quoi qu'il en soit, on ne saurait trop vous recommander de ne pas sauter cette étape du design!
Nous avons été coachés en la matière par Pascal, notre référent permaculture local. Voici les étapes de notre raisonnement:
- le terrain est en légère pente (environ 10%), que nous exploiterons pour l'écoulement de l'eau
- pas d'eau disponible sur le terrain, mais nous pouvons en récupérer des 200 m2 de toit de l'ancienne ferme: nous prévoyons une cuve souple (30 m3) en haut de terrain, qui pourra diffuser dans les cultures par gravité (de fait il n'y a pas assez de pression, il a donc fallu une pompe), et une cuve enterrée (15 m3) en bas de terrain, d'où sera pompé l'essentiel de l'eau d'arrosage; pour ce parcours de l'eau, il nous faut prévoir des tranchées, avec des conduites eau et électricité
- nous aurons besoin de serres, et choisissons de les disposer le long de la haie de thuyas, qui les protègera du vent (attention aux coups de vent pour les serres!); et cela présente aussi l'avantage de ne pas trop gâcher la vue pour Jean-Daniel et Sandrine... Après réflexion nous choisissons de terrasser pour avoir des serres planes: c'est un peu dur d'intervenir ainsi sur un terrain naturel, mais à l'usage nous ne regrettons pas ce choix, il vaut mieux travailler à plat !
- à côté des serres, et le plus au centre possible du jardin, pour limiter au maximum les emplacements, nous placerons un cabanon, nécessaire pour l'entreposage de notre matériel; de ce cabanon nous pourrons actionner les pompes des cuves
- derrière les serres, le long des thuyas, à l'abri des regards, nous prévoyons une zone pour l'entreposage des matériaux organiques: foin, fumier, broyat, bois, feuilles, compost
- il nous faut ensuite distribuer les chemins: un accès voiture/camion jusqu'à cette zone technique, qui sera notre chemin principal; les autres passages distribueront depuis le cabanon vers les différentes zones de cultures, en tâchant de minimiser les détours (les chemins en courbures sont certes plus esthétiques, mais peu commodes à la longue)
Le terrassement
A l'automne 2018 nous avons donc attaqué les travaux de terrassement: merci à Jacky qui nous a sauvé la mise !





