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La récupération d'eau

Commençons par le commencement... l'eau. 

L'eau, c'est la vie, et sans eau, pas de culture possible. D'aucuns prétendent cultiver avec très, très peu d'eau, voire sans eau. A force de sélection des variétés et avec un très bon paillage, c'est peut-être possible. En zone bien arrosée sans sécheresse d'été, c'est peut-être possible. Même en cas de sécheresse, certaines plantes parviennent à faire descendre leurs racines loin dans le sol. Mais notre expérience nous montre que rien ne vaut un sol régulièrement arrosé.

 

Or nous n'avons ni cours d'eau ni nappe phréatique dans le secteur immédiat, et donc seulement deux possibilités: puiser l'eau du réseau, ou récupérer l'eau de pluie. La seconde hypothèse est bien plus écologique, et économique. Il s'avère que nous avons la chance d'avoir deux belles toitures à proximité, dont nous pouvons récupérer l'eau qui tombe du ciel. Mais la taille de notre grand jardin requiert des volumes conséquents. Pour 1900 m2, dont 800 m2 cultivés, nous consommons peut-être 200 m3 d'eau... 

Notre réseau est donc composé comme suit: 

- deux cuves souples de 30 m3, solution la moins chère mais avec une emprise au sol importante (nous n'avions pas la possibilité de "glisser" les cuves sous des terrasses par exemple); ces cuves sont reliées à deux toitures, puis à une pompe qui alimente notre réseau d'irrigation

 

- une cuve de 15 m3 enterrée, dans laquelle nous basculons l'eau des cuves souples (ce qui n'a rien de rationnel, cela est simplement dû à l'historique de notre installation); solution coûteuse mais sans emprise au sol; une pompe immergée est également reliée au réseau d'irrigation

 

- de ces cuves partent donc des tuyaux PEHD de 40 mm de diamètre, enterrés dans des tranchées à 80-90 cm pour éviter le gel (nous n'avons jamais eu de problème de ce côté, mais pas de longue période de gel non plus), qui viennent alimenter 4 robinets disposés dans la partie extérieure, dans les serres et près du cabanon

 

- des robinets partent des tuyaux poreux qui alimentent en eau le pied des plantes; depuis le cabanon, il nous suffit d'actionner les pompes et de laisser irriguer (même si certaines configurations d'arrosage nécessitent un peu de manipulation au niveau des différentes vannes); les tuyaux poreux nous ont semblé être une solution préférable au goutte à goutte, qui certes gaspille moins d'eau mais bloque la disposition des plants d'une année sur l'autre !

Mise en place de la cuve enterrée 15 m3

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Mise en place d'une cuve souple 30 m3

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Aplanissement de la zone d'accueil

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La cuve est vite dépliée et branchée

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Bâche puis sable

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Le remplissage est un peu plus long...

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... et de deux!

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A la recherche de la moindre goutte, nous essayons aussi de récupérer l'eau du toit des serres.

 

Pas évident de fabriquer un chéneau sans maçonner tout autour... mais on parvient à récupérer environ 50 % de l'eau de pluie.

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